Alternance en Nouvelle-Calédonie : quand le terrain devient une salle de classe

2024 : une année charnière

L’année 2024 a été marquée par une forte demande : 68 candidatures ont été déposées pour des postes en alternance. À l’arrivée, 10 jeunes ont été sélectionnés et intégrés dans différents services.

Leurs parcours ont été variés : certains ont mené leur formation à terme, d’autres ont choisi d’arrêter en cours de route.

• 2 alternants ont validé leur cursus avec succès,
• 4 ont poursuivi leur formation en 2025, toujours chez Enercal,
• 4 ont quitté le dispositif en cours d’année, souvent pour des raisons personnelles ou d’orientation.

Il serait facile de ne retenir que les chiffres. Mais derrière eux, il y a des visages, des hésitations, des réussites silencieuses. L’alternance, c’est aussi cela : un terrain d’expérimentation, pas toujours linéaire, mais profondément formateur.

2025 : la dynamique se poursuit

Pour cette nouvelle année, l’intérêt des candidats reste fort : 46 dossiers ont été reçus, et 9 alternants ont finalement été accueillis. Les profils sont variés, les parcours différents, mais tous ont en commun cette volonté d’apprendre autrement.

En parallèle, des liens commencent à se renforcer avec des structures comme l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) et la CCI, qui ont toutes deux manifesté leur souhait de collaborer davantage pour proposer de nouvelles opportunités d’alternance.

L’autre visage de l’alternance

Accompagner un alternant, ce n’est pas simplement transmettre une méthode de travail. C’est parfois aider quelqu’un à prendre confiance, à poser les bonnes questions, à comprendre ce que le métier implique réellement. Il y a souvent des moments de flottement, des erreurs, des doutes. Et c’est normal.

Du côté des équipes encadrantes, accueillir un alternant peut aussi être stimulant : cela oblige à expliquer des choses qu’on fait sans y penser, à verbaliser des automatismes, à repenser certaines pratiques. C’est un échange. Un va-et-vient entre l’expérience et l’apprentissage.

Et après ?

Les retombées sont rarement immédiates. Il n’y a pas de formule magique. Mais ce qu’on observe, c’est que certains de ces jeunes restent, d’autres reviennent, d’autres encore partent avec une idée plus claire de ce qu’ils veulent faire. Dans tous les cas, une graine est plantée.

Dans un territoire où la transmission des compétences est essentielle, chaque initiative qui permet à un jeune de mieux comprendre le monde professionnel compte. Et même si cela ne se voit pas toujours, ce type d’engagement finit par porter ses fruits.

Chaque année, Enercal accueille des alternants calédoniens, métropolitains, et d’autres provenances, avec la volonté de les former et de les initier à la réalité du monde professionnel.

Enercal reste fidèle à sa mission : transmettre, former, et accompagner les professionnels de demain, ici, en Nouvelle-Calédonie.

*Cet article a été rédigé par Enzo, alternant du département Communication, avec l’appui de l’intelligence artificielle.